Quand la cuisine bio s’invite à table
Même si de toute évidence les idées reçues sont nombreuses concernant tout ce qui peut de près ou de loi avoir trait à la cuisine bio, il n’en demeure pas moins que les mentalités semblent plus que jamais vouées à évoluer et de surcroît dans le bon sens.Preuve en est avec de nombreuses mères de famille qui soucieuses de préserver la santé de tout un chacun, se lancent dans l’aventure.
En vulgarisant quelque peu, la cuisine bio n’est jamais que le fait de recourir à des aliments provenant d’un type d’élevage ou de culture n’utilisant pas de produits chimiques de synthèse. Il est à noter que cela s’applique également à un produit transformé dont au moins 95% des ingrédients correspondent aux critères cités ci-dessus.
Les avantages sont légion…
Un produit bio est respectueux du consommateur, mais pas seulement. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte à l’instar de la rotation des cultures, de la sélection des semences…
Pour ce qui est de l’élevage, il va sans dire que le respect des animaux passe par le choix de l’alimentation et la sélection des races tout en privilégiant celles du terroir ainsi que le fait de s’abstenir d’utiliser certains médicaments.
Contrairement à un producteur conventionnel, un producteur de produits bios n’est pas uniquement guidé par la réalisation de substantiels profits. Ce dernier se doit de se conformer à un rigoureux cahier des charges.
Les produits issus de l’agriculture bio sont naturellement riches en nutriments. Par ailleurs, on observe que les fruits et les légumes bios ont souvent une forme et une taille différente de ceux issus de l’agriculture classique, c’est-à-dire avec l’utilisation de produits pesticides et /ou d’insecticides.Un légume ou un fruit bio doit être consommé le plus frais possible.
Les aliments bios au banc d’essai
Pour peu que l’on se réfère aux études menées par l’INRA, il en résulte qu’un Français consomme en moyenne 1,5 kg d’additifs et de pesticides par an.
De nombreuses études menées outre-Atlantique sur des enfants âgés de 2 à 4 ans tendent à confirmer qu’un enfant consommant de la nourriture bio ingère six fois moins de pesticides. Or comme chacun le sait, les pesticides ne sont pas étrangers à l’apparition de certaines formes de cancer. De plus, les pesticides contribuent à l’altération de la composition nutritionnelle.
Dès lors que l’on compare un jus de fruit traditionnel et un jus de fruits bio, on observe que le bio contient davantage de minéraux et de vitamines. Ceci s’explique probablement par le fait que les producteurs bio attendent que le fruit soit parvenu à maturité avant de procéder à la récolte. Un tel processus favorise un meilleur taux de vitamines, plus d’oligo-éléments et de sels minéraux.